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le fichier le PLU de Plonéour-Lanvern
en date du 01 février
2022. Ce PLU est opposable
sur tout le territoire de
la commune de Plonéour-Lanvern.
Un
projet
de
centrale
agrivoltaique
nait
à
Plonéour-Lanvern,
à
Kervallot,
pour
une
surface
de
20
879
mètres
carrés
de
panneaux
solaires
où,
en
dessous,
des
vaches
pourront
venir
prendre
ombrage
et
paître,
proche
d'habitations.
La
demande de permis
de construire a
été
faite par l'agriculteur
et est dans l'attente
de sa validation.
Les
habitants
du
quartier
se
préoccupent
des
diverses
nuisances
d'une
telle
installation
proche
de
chez
eux.
La
loi
APER
oblige
les
communes
à
déterminer
des
zones
d'accélération
pour les énergies
renouvelablesaprès
avoir
pris
contact
avec
la
population
afin
de
ne
pas
imposer
des
zones
dans
des
endroits
qui
pourraient
nuire
à
la
tranqullité
des
habitants
ou
les
effets
négatifs
de
telles
installations.
Les
conditions
d'implantations
sont
tellement
complexes
qu'il
y
a
lieu
de
bien
connaître
le
sujet
d'autant
qu'il
ne
faut
pas
confondre
"agrivoltaïque"
avec
"photovoltaïque".
De
plus,
il
faut
s'assurer
si
le
PLU
est
compatible
avec
ces
installations
en
zone
agricole.
L'énergicien
devient
locataire
d'un
terrain
agricole
mais
sous
quel
régime
par
rapport
au
code
rural
et
de
la
pêche
maritime.
En
surplus,
l'article
L411.35
du
CRPM
interdit
toute
sous
location
sans
accord
du
bailleur.
Cela
implique
que
l'agriculteur
qui
désire
implanter
une
centrale
agrivoltaïque
soit
propriétaire
des
terrains.
Compte
tenu
que
la
prévision
de
démantèlement
est
conditionnée,
c'est
toujours
le
propriétaire
qui
est
concerné.
Posséder
un
terrain
agricole
ne
suffit
pas
non
plus
pour
implanter
une
centrale
agrivoltaïque
puisqu'il
faut
être
un
agriculteur
en
exercice.
Le
permis
de
construire
dont
l'instruction
est
différente
des
autres
permis,
doit
avoir
un
avis
conforme
de
la
CDPENAF,
Commission
Départementale
de
la
Préservation
des
Espaces
Naturels
Agricoles
et
Forestiers.
5.
Une
zone
photovoltaïque
au
parking de l'école
privée
:
Cette
vue pourrait,
elle aussi,
être "collector".
Le listage ZAER,
zones d'accélération
pour les énergies
renouvelables,
prévoit
qu'il y aurait
des panneaux
photovoltaïques
sur la zone
du parking de
l'école
Notre Dame de
Bon Secours.
Pour l'instant
il est difficile
de mettre des
panneaux à
cet endroit
puisqu'aucun
support n'est
susceptible
de les recevoir.
Ce listage prévoit
donc, à
terme, la construction
d'un bâtiment
qui viendrait
recouvrir le
parking. Une
telle surface
de bâtiments
trouverait-elle
un investissement
durable compte
tenu de la grandeur.
Comme il est
prévu,
selon la nouvelle
mouture de modification
du PLU, la sortie
du zonage UL
en UHB, est-il
possible d'imaginer
la construction
d'immeubles
à la
place de ce
parking où
envoyer les
enfants à
l'école
se ferait d'une
façon
peu aisante.
Va-t-on tout
bétonner
près
de cette 'école
quand dans l'autre
école
publique il
est dépensé
30 000 €
pour
végétaliser
un petit espace.
A-t-il été
pensé
à tout cela pour
sélectionner
des zones telles
que celles-là.
5.
La
méthanisation
:
Dans
les prévisions
du listage
des zones
d'accélération
pour les
énergies
renouvelles,
à
Plonéour-Lanvern,
3 zones
du procédé
"biomasse
ou biométhane"
est prévu,
peut-être
une 4ème.
S'il n'est
pas décliné
les raisons
des lieux,
la déduction
vient à
trouver
qu'à
ces endroits
existent
des canalisations
de gaz,
ce qui expliquerait
une connexion
facile.
Naturellement
ces zones
ont été
listées
par quelqu'un
sur un projet
ou une étude
mais personne
ne semble
être
au courant.
Il est vrai
que la mane
tombe du
ciel et
sans doute
pas seulement
ça.
Cette troisième
source d'énergie
dans un
système
d'économie
circulaire
est différente
des autres
méthodes
même
si, là
encore,
on part
de zones
agricoles
vierges
destinées
à
être
"artificialisées".
C'est à
contresens
avec un
PLU censé
réduire
la consommation
foncière.
Au delà
de cet aspect,
il y a lieu
de comprendre
que les
formules
de rechargement
d'un méthaniseur
puis savoir
que deviendront
les digestats,
il y au
lieu de
savoir comment,
par des
petites
routes,
les camions,
les tracteurs
vont amener
les produits
ou déchets.
Ensuite
il faut
aussi regarder
les distances
par rapport
aux habitations
et les effets
négatifs
et pervers
d'avoir
un méthaniseur
près
de chez
moi. La
loi EPR
du 10 mars
2023prévoit
des règles
à
suivre avec
de nouvelles
dispositions.
Ainsi la
distance
des habitations
est reculée
à
200 mètres
au lieu
des 50 mètres
où
il reste
à
savoir à
partir de
quel endroit
sera pris
les distances.
Le grand
principe
est qu'un
méthaniseur
soit intégré
dans le
corps de
ferme dans
des surfaces
déjà
artificialisés
afin de
ne pas contredire
la consommation
d'espaces
agricoles.
In fine,
il doit
rester essentiellement
à
usage agricole
et non industriel
afin de
ne pas s'opposer
au PLU en
vigueur.
6.
Renouveler
l'énergie
:
Personne
ne contradira
que
renouveler
l'énergie
pour
une
moindre
dépendance
à
l'énergie
fossile
est
une
bonne
chose.
Si l'on
prend
l'exemple
du projet
agrivoltaïque
de Kervallot,
il est
dit
que
la puissance
permettra
de diffuser
l'électricité
à
2700
personnes,
faut-il
encore
que
ce soit
vérifié.
Puisque
l'électricité
produit
sera
envoyé
sur
le réseau
distributeur
général
dans
un pot
commun,
rien
ne dit
qu'elle
reviendrait
d'où
elle
vient.
Au niveau
du coût,
c'est
l'énergicien
qui
fait
son
affaire
pour
la pose
des
panneaux
et tout
ce qui
s'y
rattache.
La surface
serait-elle
rentable
afin
de perdurer
sachant
qu'il
existe
des
centrales
beaucoup
plus
vastes
pour
une
meilleure
rentabilité.
Il reste
à
savoir
si les
énergiciens
vont
aussi
investir
dans
la construction
de bâtiments
via
les
propriétaires.
Cela
existe
dans
certains
cas
mais
c'est
un sujet
à
voir
d'autant
que
le choix
et les
évolutions
des
panneaux
tendent
à
une
meilleure
rentabilité.
Les
contrats
via
les
propriétaires
sont
établis
sur
une
durée
de 30
ans
mais
les
panneaux
auront-ils
cette
durée
si la
rentabilité
de ces
poses
sont
limitées
par
rapport
aux
évolutions
qui
se feront
dans
les
temps
à
venir.
Dans
le sens
rentabilité,
il est
aisé
de comprendre
que
le consommateur
aimerait
voir
baisser
le prix
de l'énergie
donc
un coût
moindre
sur
la facture
au kilowatt
facturé.
Ceci
étant,
parlant
déjà
des
évolutions
tant
des
panneaux
que
des
consommations
finales,
les
économies
d'énergies
se sont
faites
sur
des
ampoules
à
basse
consommation
ce qui
est
très
bien.
Là,
aussi
le consommateur
doit
ou a
du changer
ses
ampoules,
les
entreprises
ou collectivités
en ont
fait
ou feront
de même.
Le coût
n'est
pas
anodin
récupéré
par
une
consommation
moins
disante
sauf
si l'augmention
du prix
unitaire
du kilowatt
venait
à
gommer
le gain.
Évidemment,
il n'y
a pas
que
les
ampoules
mais
tous
les
appareils
qu'ils
soient
ménagers
ou industriels
qui
sollicitent
l'énergie
électrique.
Sur
le fond
tout
le monde
dira
que
les
constructions
de centrales
de ce
genre
sont
à
développer
mais
il y
a lieu
de les
mettre
dans
des
endroits
qui
ne viennent
pas
casser
la vie
sociale
des
riverains
en respectant
une
distance
qui
tend
à
s'augmenter
au fil
des
recherches.
Quant
au gaz,
son
industrialisation
est
plus
complexe
avec
des
obligations
qui
sont
différentes.
Les
choix
sont
peut-être
encore
à
être
finalisés
dans
les
recherches
avec
les
différentes
puissances
de l'outil
de transformation
afin
de ne
pas
gêner
tout
l'environnement.