
|
1.
La
pollution :

Le
traitement des cultures est une nécessité
pour les agriculteurs car ils ne disposent plus,
ni du temps nécessaire ni de la main-d'oeuvre
pour nettoyer et éviter la pousse des mauvaises
herbes.
Tout est automatisé, vu les grandes surfaces
semées et l'aide des produits phytosanitaires,
les déherbants ou autres sont étendus
à grande échelle. Sur les champs de
blé
les épis sont alignés en
ordre linéaire sans voir de folle avoine
dépasser. C'est un autre temps car le nombre
d'hectares cultivés ne ressemble en rien
aux petites exploitations d'autrefois. D'une ferme
de 10 ou 12 vaches, pour autant d'hectares, le nombre s'est multiplié
par 15 ou 20, ne laissant que des souvenirs à
ceux qui ont connu cette époque. L'emploi
des produits phytosanitaires n'est pas sans danger
pour les habitants car c'est une pollution directe
avec la dispersion des produits. Même si certains
produits sont retirés des circuits, il n'en
demeure pas moins qu'il en reste. La culture intensive
et le résultat face aux obligations d'exploitation
font qu'ils font partie de la nouvelle génération
agricole qui offre parfois un cadre
de vie
opposé
à ce que les autorités prônent.
|
2.
Les
cours d'eau :
Les
cours d'eau sont nombreux dans la campagne et
véhiculent ce qu'ils reçoivent.
Tous ces intrants agricoles ou les résiduels
glissent vers les ruisseaux pour se diluer dans
leurs eaux qui coulent et dérivent sans
arrêts. Tous ces ruisseaux ont une réalité
naturelle qui, jadis, servaient à confectionner
des retenues d'eau pour abreuver les animaux
ou à la réalisation de
lavoirs,
désormais laissés à l'abandon.
La nouvelle société a voulu autre
chose par une évolution des habitudes.
L'eau qui coule dans ces ruisseaux n'est parfois
pas aussi claire qu'auparavant mais elle court
vers les retenues d'eau servant à
alimenter la population en eau potable donc
débarassée des impuretés
résiduelles. Certains voudraient un retour
vers ces temps d'autrefois, plus près
de la nature mais la société de
consommation ne laissera pas beaucoup de place
d'autant qu'avec une population grandissante,
le besoin de produire davantage est primordial. |
3.
Le
blé de nos campagnes :
Les
champs de blé, dans nos campagnes, sont
propres grâce aux traitements employés
pour les nettoyer ou empêcher la pousse
des mauvaises herbes. Au nom d'une certaine
obligation de rentabilité cela est
nécessaire sauf que les divers produits
utilisés ont un effet sur la plante
donc le blé et la farine qui va en
ressortir. L'agriculteur est lui-même
victime de cette culture intensive par le
leitmotiv "plus toujours
plus".
Il ne sortira pas indemne que toutes ces
utilisations car il est le plus près
des produits lorsqu'ils sont mis dans les
bacs ou citernes de distribution. Les dispersions,
en micro-particules ou fines gouttelettes
vont d'abord toucher les riverains des champs
cultivés puis vont parcourir des
distances incroyables dans l'espace en le
polluant. C'est ainsi que l'air est pollué,
que l'eau qui tombe du ciel l'est aussi.
A ce jeu de roulettes russes, l'humain va
ingérer ces particules qui peuvent
développer chez lui diverses maladies. |
4.
L'emploi
des pesticides dans nos campagnes :

L'emploi
des pesticides engendre toutes sortes
de maladies que tout un chacun peut
contracter. "Les pesticides
utilisés en agriculture sont
dangereux pour l'environnement et pour
la santé humaine".
Tout le monde n'aura pas les mêmes
effets, certains n'en auront pas. Ces
particules flottant dans l'air vont
s'inscruter aux moindres endroits du
corps y compris à l'intérieur
en respirant. Il est parfois possible
de confondre les atteintes corporelles
avec des allergies sauf qu'au fil du
temps les effets deviennent récurrents
: toux, démangeaisons, plaques,
diarrhées etc... Les poumons
sont souvent les plus touchés,
à prime abord, mais pas toujours
les seuls. Les pesticides peuvent déclarer
des AVC chez certains, des cancers chez
d'autres. Les agriculteurs sont loin
d'être exempts car il n'existe
pas de forme immunisée à
ces produits. Les cancers de la prostate,
chez les hommes, sont courants remontant
aux intestins. Dire que ces produits
sont inoffensifs est un leurre car tout
le monde sait l'inverse. La lutte contre
certains composants fait que les effets
pourraient diminuer mais dès
l'emploi le risque existe. |
5.
Le
feu d'autrefois :
Le
feu a toujours fait partie de l'existence
de l'homme que ce soit pour se nourrir
ou se chauffer. Puisque la planète
se réchauffe générant
divers phénomènes
météorologiques, en
France il est désormais interdit
de faire du feu que ce soit à
l'air ou en vase clos, sauf dans
un insert dans sa maison pour se
chauffer. Il n'y a pas si longtemps
encore, il était possible
de brûler ses déchets
verts, ses cartons, ses plastiques,
ses emballages. Aujourd'hui le chemin
de la déchèterie devient
une obligation générant
cette fois une consommation d'essence,
de gas oil ou gaz. Avec cette combustion,
les particules se dégagent
dans l'air créant aussi une
pollution supplémentaire.
Au delà de cette consommation,
il y a aussi du temps perdu pour
véhiculer les déchets
toujours plus importants sauf à
se décider à consommer
moins. Des emballages sur des emballages
créent des emballages supplémentaires
voire inutiles servant nos habitudes
nouvelles. |
6.
Aux
abords de
route :

Le
cadre de
vie tant
espéré
montre les
limites
où
les incivilités
sont grandes.
Ici, les
bouteilles
en vrac,
ailleurs
des
graffitis
de toutes
sortes sur
les bâtiments
publics
sans que
personne
ne s'en
soucie.
S'il existe
des récupérateurs
de déchets
ménagers
sur la commune
gérés
par la communauté
de communes,
force est
de constater
que l'amas
de ces bouteilles
aux abords
de ces récupérateurs
en bord
de route
montre que
ça
déborde.
La vie n'est
plus pareille
où
certains
ne se reconnaissent
plus dans
son pays,
sa région
et sa commune.
Au moment
d'une présidentielle
revêtue
de la suppression
de la taxe
d'habitation,
le sujet
des incivilités
était
à
l'ordre
du jour
avec ses
priorités,
assorties
d'amendes.
Tout cela
est tombé
dans les
oubliettes.
Ce n'est
pas en taxant
de plus
en plus
les habitants
que l'ordre
va se rétablir,
c'est plutôt
l'inverse.
Au fond
d'eux-mêmes,
ils se disent
: "où
va l'argent".
Cette photo
montre une
consommation
importante
d'alcool
qui n'a
rien de
nouveau
dans une
commune
qui comptait
près
de 70 bars
dans les
années
60, à
la différence
d'une consommation
à
domicile
dont les
recharges
se font
en grande
surface.
Certains consommateurs
n'ont même
pas le courage
d'aller
les porter
à
la déchèterie. |
7.
Des
routes maculées :

Il
suffit
de
gratter
un
peu
pour
se
rendre
compte
qu'en-dessous
il
y
a
une
route
goudronnée
il
n'y
a
pas
si
longtemps.
Le
visuel
est
différent
des
rues
des
quartiers
de
la
ville.
Les
routes sont un bien commun
que chacun doit respecter
pour l'usage qu'il en prend.
Dans l'axiome "Qui
casse paie"
il est possible de rajouter
"Qui
salit nettoie".
La plupart du temps, rien
n'est fait pas par ceux
qui salissent, sortant des
champs sans se soucier.
Il est vrai qu'à
notre époque tous
les contours ont changé
sauf que certains s'arrogent
à ne pas les respects,
au prétexte que leur
profession est essentielle.
La vie en communauté
ne consiste pas à
imposer à certains
une obligation que d'autres
s'affranchissent. Compte
tenu de l'espace utilisé
par les agriculteurs il
leur est possible de tracer
le long de leurs champs
un circuit intérieur
pour véhiculer leurs
tracteurs, remorques, engins
agricoles au lieu de maculer
les routes de toutes sortes
de boues contenant parfois
des matières fécales.
En cas d'accident routier,
leur responsabilité
peut être recherchée
et engagée. Les riverains
ont le droit à ce
respect car les contructions
les
constructions
elles
n'ont
pas
été
édifiées
sans
permis.
Bien souvent, elles étaient
présentes avant la
venue des nouveaux agriculteurs.
C'est une pollution qui
doit trouver application
dans les règles communes
y compris dans les zones où
des habitations
en
milieu
rural
existent. |
8.
Des
routes maculées
venant des champs :

Il
est évident que
lors des récoltes
ou des épandages
avec le passage continu
des tracteurs venant
des champs vers les
routes, celles-ci seront
maculées de boues
ou d'autres matières
contenant des matière
fécales.
"Nettoyer les routes
après le passage
d'engins agricoles est une
obligation légale.
Ne pas la respecter peut
être lourd de conséquences
pour l'agriculteur responsable".
L'article R.116-2 du
code de la voirie routière
indique que ceux qui
auront laissé
s'écouler ou
auront répandu
ou jeté des substances
susceptibles de nuire
à la salubrité
et à la sécurité
publique voire d'incommoder
le public, seront punis
d'une contravention
de cinquième
classe. En cas d'accident
survenu pour ces raisons
l'article 221.6 du code
pénal s'applique,
où le responsable
risque une peine de
prison pouvant aller
jusqu'à 3 ans
assortie d'une amende
de 45 000 €.
Les substances contenant
des matières
susceptibles d'apporter
de la pollution
devront être nettoyées
immédiatement. |
9.
De
la route au ruisseau
:

La
route maculée
de boues sera lavée
par des pluies et
des passages de
voitures. Les pluies
peuvent être
abandantes abandonnant
leur contenu sur
les bas côtés
pour s'écouler
plus bas vers le
ruisseau. Ces boues
vont transporter
toutes sortes de
substances vers
des milieux naturels
où des poissons
vivent. Leur existence
est en danger sur
toute la partie
descendante allant
jusqu'à Quélordan,
Pont-Hellen, Canapé,
ruisseau Saint Jean,
rivière de
Pont-l'Abbé
puis vers l'esturaire
de Loctudy et l'Ile
Tudy. Certes, les
organisations de
sauvegarde de ces
milieux ne sont
pas toujours présentes
mais la police de
l'environnement
peut y être
puisque c'est dans
leurs fonctions
d'appliquer les
textes de lois sur
la règlementation
environnementale.
La pollution d'un
cours d'eau est
souvent constatée
par les agents de
l'office français
de la biodiversité.
Outre relever s'il
s'agit d'une pollution
accidentelle ou
récurrente,
laisser ou répandre
des substances sur
les routes pouvant
polluer ne sera
pas retenu comme
accidentel. |
10.
La
route est un
support :

La
route offre un décor
gras que
des travaux
champêtres
ont laissé
à la
nature. La route
est un support
pour permettre
aux véhicules
de passer mais
là les
voitures ne
feront quéponger
les excès
laissés
peut-être
sans acidité
mais avec son
lot de boue.
La voiture,
outre un lavage
obligé
à force
de passer, pourrait
déraper
sur les côtés
ce qui constitue
une dangerosité.
Sur la photo
suivante, le
fumier
git de tout
son long, fume
parfois et laisser
s'écouler
de ses veines
un liquide très
sombre, souvent
consécutif
à l'eau
de pluie qui
le rince. Au-delà
des risques
routiers où
les diverses
conséquences
accidentelles
de vélos,
motos, voitures,
les usagers
devront passer
à la
station de lavage
pour enlever
les éclaboussures
liées
au passage sur
de telles routes
sauf à
les éviter.
Dans certains
cas l'éviter
est possinle
quand dans d'autres
il ne l'est
pas. Imposer
une telle situation
ne pourra perdurer
très
longtemps. Il
faut en être
conscient et
prendre les
dispositions
qui s'imposent. |
11.
Le
fumier :
Il
n'est pas
rare de
voir un
tel décor
dans les
champs,
ce qui semble
logique
pour amender
les terres
mais sur
les bas
côtés
de route
à
proximité
d'un ruisseau
semble déjà
plus risqué.
Il va rester
des semaines,
sera rincé
par des
pluies qui
feront sortir
de son corps
un jus noirâtre
pour s'écouler
quelques
mètres
plus bas
et se joindre
au flux
du ruisseau
menant vers
un étang
en parcourant
son lit
habituel.
Le ruisseau
porte ainsi
ce rinçage
de purin
et se trouve
pollué.
Le problème
est qu'au-delà,
il pollue
l'air, peut
accomoder
les habitants
ou les personnes
pointilleuses
sur la biodiversité
et l'environnement.
Si cela
pouvait
exister,
à
moindre
échelle,
aux temps
d'autrefois,
la rigueur
dans le
domaine
écologique
n'est d'aucune
mesure d'autant
que la sauvegarde
des espèces
a pris un
élan
sans égal,
que la sauvegarde
des conditions
d'hygiène
et de sécurité,
tout cela
entre dans
un système
que chacun
doit regarder
attentivement. |
12.
Du
fumier
à
la route
:

La
route
ne fait
que
supporter
les
traces
laissées
par
le tracteur
qui
s'est
enfoncé
ou a
creusé
des
sillons
dans
le champ,
à
force
de passer.
Nul
besoin
de détail
pour
savoir
que,
venant
du tas
de fumier,
il transporte
des
conséquences
de ce
qu'il
vient
de quitter,
à
savoir
du fumier
et de
ses
dérivés
peu
compatibles
avec
l'hygiène.
Le sujet
de l'hygiène
est
tellement
suivi
par
les
services
dédiés,
alors
que
penser
de cet
état
puisque
l'agriculture
est
la base
essentielle
de l'alimentation.
Un tel
désordre
visuel
transporte
les
services
bers
ce genre
de situation.
Ils
savent
très
bien
comment
faire
que
la traçabilité
soit
exercée
de bout
en bout
au service
de la
santé
de la
population.
La propreté
est
la clé
même
de l'hygiène
irréprochable
demandée
à
tous
au delà
des
risques
de pollution
que
cette
situation
engendre.
Chaque
profession
est
un maillon
de la
chaîne,
peu
importe
qu'elle
soit
alimentaire
ou pas,
c'est
une
évidence
pour
tous
et il
y a
lieu
de veiller
à
cet
équilibre. |
13.
Le
lavoir
du
parc
Raphalen
:

Les
lavoirs
font
partie
d'un
patrimoine
où,
dans
certaines
communes,
des
associations
continuent
à
les
entretenir
car
à
ces
endroits
l'eau
passe.
Le
nombre
de
lavoirs
sur
Plonéour-Lanvern
est
important
mais
tous
délaissés
et
non
entretenus.
Une
association
s'emploie
à
nettoyer
les
cours
d'eau
mais
personne
ne
s'est
penché
sur
les
lavoirs.
Celui
du
Moulin
d'Ascoët
a
tout
simplement
été
détruit
par
la
municipalité
laissant
le
terrain
en
friche.
Le
lavoir
du
parc
Raphalen
montre
une
triste
vue
aux
visiteurs
où
l'on
voit
des
enfants
s'amuser.
Cette
photo
du
27
mai
2025
montre
qu'il
existe
toujours
de
l'eau
mais
polluée
par
la
formation
de
verdure
d'eau
stagnante,
par
des
branches
ou
du
bois
coupé
restant
sur
place.
Puisqu'il
existe
une
commission
du
cadre
de
vie,
pourquoi
ne
pas
se
pencher
sur
ce
sujet.
C'est
un
domaine
public
où
les
services
dédiés
ont
tout
loisir
à
améliorer
pour
une
vue
meilleure
afin
que
les
visiteurs
du
parc
ne
trouvent
pas
un
coin
délaissé. |
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Météo
de
Plonéour-Lanvern
sur
7
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