Avoir
une déchèterie
sur sa commune est
déjà un privilège. De
tous temps il y a eu un endroit
pour déposer les déchets.
Pour ceux qui se souviennent,
il y en a un grand dépôt
d'ordures le long de la route
de Traon ar Lin. Ensuite il
y a eu une décharge à Trélen,
Kéricun,
Stang ar Bacol où rien
n'était trié.
Il est vrai que l'on voyait
de tout. Lorsque la déchèterie
s'est ouverte à Plonéour-Lanvern
à la ZA de Kerlavar,
il a été très
commode de porter certains déchets
en les triant. La déchèterie
n'était ouverte que l'après-midi
sauf le samedi matin avec une
coupure pour l'après-midi.
Désormais c'est ouvert
toute la journée sauf
le dimanche et le lundi, toujours
avec une coupure entre midi
et 13h30. Un jour il sera forcé
d'avoir des ouvertures tous les jours
en continu afin de moduler les
arrivées, Tout cela n'empêche
pas des déversements
sauvages ou des
dépôts
près des containers.
Il existe pourtant un endroit
dédié dans les
déchèteries pour
les verres.
2.
Horaires
de la
déchèterie
:
Les
horaires s'étalent de 9h à
12h et de 13h30 à 17h30,
sauf le lundi. Il est permis
de se demander pourquoi les
ouvertures ne sont pas continues,
du lundi au samedi, avec un
système de rotation entre
12h et 13h30, ce qui éviterait
une ouverture et une fermeture
supplémentaires inutiles
générant un battement
de 10 minutes avant midi et
la même chose le soir.
En réalité l'ouverture
est 9h à 11h50 et 13h30
à 17h20. La société
actuelle génère
un nombre considérable
de déchets car, en amont,
les emballages ne sont pas maitrisés.
Dans beaucoup de cas, l'emballage
est emballé dans un emballage
qui en contient déjà
un autre. Jadis, et il n'y a
pas si longtemps, il était
possible de brûler ces
emballages cartons ou plastiques
mais aujourd'hui c'est interdit
car ça pollue et c'est
mauvais pour la planète
sauf que pour aller porter ses
déchets, tout porte à
croire que les véhicules
consomment de l'eau de mer et
ne pollueraient pas. Et demain
il faudra présenter sa
carte
pour entrer.
3.
Changement
à
la
déchèterie
:
Le
système d'un nouveau
contrôle à
la déchèterie
sera mis en place dès
2026 avec carte d'accès
où chacun aura un
compteur lui précisant
le nombre de passages possibles
par période de référence.
L'accès au site se
faisant à l'aide
de la carte, seuls les possesseurs
pourront y accéder.
La quantité de déchets
ne cessant d'augmenter,
c'est en amont qu'il y a
lieu de réfléchir
aux divers conditionnements
par les industriels. La
population augmentant, le
volume ne cesse de croître.
Ce système est déjà
en place dans d'autres régions
de France où même
dans certaines villes chaque
poubelle est pesée.
Réduire ses déchets
est dans l'air du temps
où mettre des bacs
à compostest une
solution avec l'inconvénient
d'attirer les rats ou autres
nuisibles.
Dans tout système
de ce genre, il peut y avoir
un revers : les
décharges
sauvages
pourraient se multiplier.
Il y a la solution d'acheter
des produits où les
emballages sont moins conséquents.
4.
Un
passage reste un passage
:
La
déchèterie
permet aux usagers de
se débarasser
des objets devenus inutiles.
La carte d'accès
permettra à filter
les passages tant en
nombre qu'en personnes.
Ainsi les personnes
n'habitant pas sur le
secteur n'auront plus
accès si tant
est que certaines venaient.
A la bureaucratie se
heurte, une fois de
plus la réalité.
En effet, "un passage
reste un passage". L'usager
qui vient porter un
objet dans son coffre
se verra dans l'obligation
de "charger"
sa voiture parce que
le décompte de
passages lui sera fait
qu'importe ce qu'il
apporte. Certains viendront
avec une remorque chargée
face au petit usager
avec sa voiture berline
comprenant quelques
objets sans volume.
Voilà encore
quelque chose d'incohérent
mais surtout inégal.
Créer des différences
va s'apparenter à
un classement sans tenir
compte des réalités,
au détriment
des droits d'égalité
de chacun. La mise en
place peut s'avérer
un peu compliquée
au départ où
des ajustements peuvent
être nécessaires.
5.
Au
nom de l'égalité
:
Les
nouvelles mesures
de contrôles
d'accès à
la déchèterie
de Plonéour-Lanvern
posent l'interrogation
des usagers. Le
nombre de passages
qui semble préconisé
serait de 18 ou
24 par an, soit
2 par mois au maximum
si tant est que
le nombre serait
de 24. Dans un premier
temps l'idée
première
est de filtrer les
entrées des
personnes et y refouler
les usagers résidant
en hors de la communauté
de communes du Haut
Pays Bigouden. Ce
qui semble enfreindre
l'égalité
des usagers est
celui de compter
un passage pour
l'envoi d'une bricole
ou l'envoi d'une
collecte allant
jusqu'à 3,5
tonnes. En mettant
sa carte pour l'accès,
l'informatique décomptera
1 passage peu importe
la quantité.
Ce système
équivaudrait
à dire qu'au
delà d'un
nombre de passages
indiqué sur
la carte, l'accès
sera impossible
sauf à établir
une recharge moyennant
paiement sans tenir
compte du volume.
Un système
peu compatible avec
l'égalité
des citoyens.
6.
Aux
abords de
route :
Le
cadre de
vie, tant
espéré,
montre les
limites
où
les incivilités
sont grandes.
Ici, les
bouteilles
en vrac,
ailleurs
des graffitis
de toutes
sortes sur
les bâtiments
publics
sans que
personne
ne s'en
soucie.
S'il existe
des récupérateurs
de déchets
ménagers
sur la commune
gérés
par la communauté
de communes,
force est
de constater
que l'amas
de ces bouteilles
aux abords
de ces récupérateurs
en bord
de route
montre que
ça déborde. Il
ne suffit
pas d'augmenter
de 11% la
taxe des
ordures
ménagères
pour que
les choses
s'arrangent.
La vie n'est
plus pareille
où
certains
ne se reconnaissent
plus dans
son pays,
sa région
et sa commune.
Au moment
d'une présidentielle
revêtue
de la suppression
de la taxe
d'habitation,
le sujet
des incivilités
était
à
l'ordre
du jour
avec ses
priorités,
assorties
d'amendes.
Tout cela
est tombé
dans les
oubliettes.
Ce n'est
pas en taxant
de plus
en plus
les habitants
que l'ordre
va se rétablir,
c'est plutôt
l'inverse.
Au fond
d'eux-mêmes,
ils se disent
: "où
va l'argent".
Cette photo
montre une
consommation
importante
d'alcool
qui n'a
rien de
nouveau
dans une
commune
qui comptait
près
de 70 bars
dans les
années
60, à
la différence
d'une consommation
à
domicile
dont les
recharges
se font
en grande
surface.
Certains consommateurs
n'ont même
pas le courage
d'aller
les porter
à
la déchèterie.
7.
A
ciel ouvert :
La
récupération
des habits usagers
ou ne pouvant plus
servir, s'est arrêtée
par la liquidation
d'Abi29. Les quelques
lieux de dépôts
ont été
fermés. Ici,
sur le parking de
l'ancien Intermarché,
lui aussi fermé
définitivement,
les habits s'entassent
derrière
les poubelles de
verre et de cartons.
A la longue, les
rongeurs vont venir
les grignoter, faire
leur repaire. Ce
dépôt
sauvage n'est pas
le seul et le nouveau
système de contrôle des
décheteries
va accroître
ce genre de choses.
L'usager considère
payer beaucoup trop
cher le service
de récupération
des déchets
d'autant qu'il doit
lui-même aller
les porter en déchèterie,
générant
une consommation
d'énergie
fossile supplémentaire.
Les augmentations
à deux chiffres
de la taxe des ordures
ménagères
ne saurait satisfaire
les usagers considérant
un service moindre.
Chacun apportera
ou va démontrer
sa défense
quand la réalité
l'imposera sur le
terrain, loin des
outils numériques.
8.
Le
compost :
Réduire
les déchets
ménagers
c'est réduire
le remplissage
des poubelles.
Acheter un composteur
pour mettre
ses épluchures
peut s'avérer
utile à
condition que
le compost puisse
servir autrement
que pour attirer
les rats ou
autres nuisibles.
Expliquer ce
qu'il faut faire
par des panneaux
ne fera pas
venir les usagers
à l'écoute.
Quelques personnes
pourront s'intéresser,
ne représentant
qu'une mince
partie. C'est
toujours plus
facile sur le
papier que sur
le terrain.
Chacun ira de
son idée
sans chercher
plus loin. Quant
à l'herbe
des tontes de
pelouse, l'idéal
est d'oublier
le ramassage
et la laisser
sur place. C'est
plus simple,
plus rapide
et plus efficace
que de la porter
en déchèterie
après
l'avoir entassée
et ramassée.
Certains chercheront
à donner
les épluchures
à d'éventuelles
poules mais
cela est restreint
en campagne.
Le coq ne chante
pas dans les
immeubles. Il
ne faut pas
oublier les
visites des
renards et des
sangliers qui
ne cessent de
croître.
9.
Règlement
intérieur de la déchèterie
:
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