Plonéour-Lanvern Carrefour du Pays Bigouden

Mettre en mémoire la mémoire de sa ville est lui permettre de n'être jamais oubliée. Armand CARVAL

1. Le nom des rues à Plonéour-Lanvern :

Plonéour-Lanvern

Avec l'augmentation des habitants à Plonéour-Lanvern, leur concentration en zone orbaine, avec la construction de nouveaux logements dans les cités, les artères doivent avoir un nom pour que tout le monde puisse être identifé dans son quartier. La désignation du nom des rues devient obligatoire. Des noms d'hommes célèbres, de dates incontournables, fleurs, d'oiseaux, d'arbres, nature ou autres sont déjà présents de façon habituelle. Des noms de personnes sont venus s'ajouter à une liste déjà bien cossue. L'étonnement de certains habitants est de savoir qui sont derrière ces noms dont la plupart n'ont jamais entendu parler. Il est d'évidence que tout habitant de France, dont son adresse porte le nom d'une personne a envie de connaître son itinéraire. Dans la plupart des villes, le nom de leurs bâtisseurs est donné à des rues afin de rappeler aux générations naissantes et à venir, ce que telle ou telle personne a apporté à sa ville. A Plonéour-Lanvern, un seul maire sur les 30 pouvant prétendre a un nom de rue, en rajoutant Lanvern. Il s'agit de René DANIEL qui fût maire de la commune durant 41 ans, soit la moitié de sa vie. Il a eu le privilège d'avoir som nom dans la rue où il a vécu et eu son affaire près de l'église, nom à l'endroit où il est né : Tréordo, ou il est décédé : route de Pont-l'Abbé. Tous les autres sont passés dans la case "oubli" peut-être ou sans doute que leur passage au poste de premier magistrat n'a marqué aucun esprit ou a été éphéère. Et pourtant, au moins 2 d'entre eux ont été maire et conseiller général. Pierre-Jean DANIEL maire près de 30 ans et Armand PABEC lui aussi a eu les mêmes titres et avoir exercé 15 ans comme maire. Alfred JOLIVET maire durant 12 ans était un grand artiste sur son violon et avec son trombone. Il a fait danser des générations dans les salles de bals de tout le Pays Bigouden et bien au-delà. Un virtuose de la musique qui savait très bien lire une partition musicale. Beaucoup peuvent se souvenir encore des longs morceaux de musique qu'il savait interpréter avec justesse. On lui doit aussi la nouvelle école publique refaite sous ses mandats mais qui s'en souvient, peut-être ou sans doute personne. Mais il y a toujours un premier de quelque chose comme le premier maire de Plonéour Pierre MERMET à la révolution française ou le premier maire de Plonéour-Lanvern Jean-Alain CARVAL qui réunit Plonéour et Lanvern. Michel QUÉNEUDEC pour avoir été l'acteur de la création du nouveau cimetière ou Jérôme KERNILIS pour avoir fait reconstruire l'église se sont endormis dans le plus strict anonymat. Il faut déduire que Joséphine Baker, Anjela Duval ou Marie de Tréouret dit de Kerstrad, cette dernière de 1841, ont officié pour la ville d'une façon certaine, certes artistes, aucune du secteur. Un choix effaçant les bâtisseurs de la commune. Alors quand va-t-on jeter de la mémoire ou les radier du cimetière des illustres plonéouristes ayant contribué, à leur manière, à la construction de leur ville. Des sportifs, tous nés à Plonéour-Lanvern, pour leurs exploits ou leur parcours ont leur plaque près du stade de foot. C'est le cas du coureur cycliste professionnel Corentin SÉVIGNON, le coureur à pied Jacques LE PEMP dit Jackez Pemp ou son beau-frère, Yvon BRUN. Un autre cycliste a une nom de place : Yan ar GOFF. La mémoire ne doit pas être effacée et avoir une rue au nom de Pierre Marie RIOU, "mort pour la France" rappelle que cette guerre a aussi fait des victimes.

2. Corentin Sévignon :

Plonéour-Lanvern

Corentin SÉVIGNON était né à Stang-ar-Bacol à Plonéour-Lanvern, le 7 novembre 1928. Licencié au CCB, culub cycliste bigouden puis au VSQ, vélo sport quimpérois. Il remporte des courses de haut niveau régional et national. A l'époque, il faisait partie du fameux trio bigouden, avec Laurent CARIOU et Raymond SOURON, remportant le contre la montre des sociétés en 1950 à Toulouse. Il passe professionnel dans l'équipe Stella, dont le leader était Louison BOBET, vainqueur du  Tour de France à 3 reprises. Corentin SÉVIGNON est le seul coureur cycliste plonéouriste à passer professionnel. La famille SÉVIGNON était très cycliste : Laurent a aussi été un très bon coureur régional. Les bigoudens se défendaient dans les courses à l'époque. En 1950, Corentin SÉVIGNON devient champion de Bretagne à Pluvigner devant Laurent Cariou. Que ce soit à Plessala, Guiscriff ou Sizun il avait des accessits ou le bouquet du vainqueur comme à Sizun.

3. Pierre-Marie Riou :

Plonéour-Lanvern

Pierre-Marie RIOU figure sur le monument aux morts de Plonéour-Lanvern dans la liste des "Morts pour la France" en Algérie pendant la guerre. C'est cette rue qui est l'adresse postale de l'école Notre Dame de Bon Secours, jadis entrée par la rue Charles Le Goffic. Les enfants de cette école auront donc l'occasion de voir ce nom chaque fois qu'ils emprunteront le chemin de l'école mais aussi dans le libellé des courriers et documents adminitratifs. Ils vont, sans doute, se poser des questions sur l'identité de ce nom, qui il était et pourquoi une rue à son nom. Pierre Marie RIOU est "mort pour la France" à Batna en Algérie le 30 mars 1959 à douze heures. Il était né à Kerviligou à Plonéour-Lanvern, le 25 mai 1937, dont les terres touchaient celles de mes parents. Évidemment, je l'ai connu lui qui disait, lors de sa dernière permission, ne plus vouloir retourner en Algérie. Hélas, alors que ses collègues de régiment lui dire ne pas aller dans un endroit, le destin l'a frappé en sautant sur une mine. Il était accompagné d'un autre plonéouriste qui n'a pu que constater les dégâts. Il n'avait pas 22 ans, trop jeune pour mourir, mais la guerre a fait ses ravages. Cela m'a frappé car je regardais, comme les autres de mon âge, le déroulement de ce conflit car d'évidence une fois l'âge arrivé pour aller combattre, le chemin aurait été tracé dans cette direction. Le 19 mars 1962, les accords d'Évian mettaient fin à cette guerre dans ce département français d'Afrique du Nord.

4. René Daniel :

Plonéour-Lanvern

Une rue porte son nom : "Rue René-Daniel". La plaque est sur la maison où il habitait et où il était négociant. La mairie se situait rue Jules Ferry à coté de la Poste. Jadis dans les mairies, l'agence postale était habituelle. De 1853 à 1929, les DANIEL, père et fils, étaient maires soit pendant 71 ans, hormis la période où Pierre Jean DANIEL démissionna la première fois c'est-à-dire de février 1882 à mai 1884. René DANIEL avait 82 ans lors de son décès, il a passé juste la moitié de sa vie comme maire soit 41 ans. Là aussi peu de personnes savent à quoi correspond ce nom, pourquoi à cet endroit et depuis quand. La plaque a vieilli, à peine lisible. La signalétique est en souffrance comme à d'autres endroits ou carrément ici sur une plaque commémorative. Les murs aussi, ont vieilli mais puisqu'il est promis un renouveau dans ces coins de la ville, peut-être que tout s'illuminera dans ces rues où parfois le silence s'impose de lui-même.

5. Jakez Pemp :

Plonéour-Lanvern

Le sportif Jakez PEMP, né Jacques LE PEMP, à Kervallot en 1925. Champion bigouden au CAB dans les années 1950, il demeure vice président du club jusqu'en 1982. Il a été conseiller municipal de Plonéour-Lanvern, adjoint au maire, membre de la commission des sports et de l'urbanisme. Né à Kervallot, habitant à Kergonian où il est décédé en 2007, il a donc été plonéouriste tout sa vie. De ces lieux il en est parlé avec les zones d'accélération pour les énergies renouvalables aujourd'hui. Agriculteur était sa profession.

 

 

 

 

Cette page sera complétée

6. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

Crédits | Mentions légales | Contact | Plan du site
www.armandcarval.fr - © 1965 -