1. Des terres au soleil :

Le PLU, plan local d'urbanisme, visait à limiter la consommation de terre agricole par une urbanisation condensée en centre ville afin d'augmenter la surface utile agricole, même proche du bourg, en déclassant des parcelles constructibles avant l'adoption du nouveau PLU. Ce sont 87 hectares de surfaces constructibles en moins dans le nouveau projet au détriment de propriétaires qui ont vu leurs terres constructibles passées en zone agricole. Ce chiffre, d'un tableau excel, n'est qu'un leurre sur le terrain où même des sols artificialisés sont devenus agricoles au point de penser que sous ces dalles et caillasses, des choux et des navets vont pousser. Dans un endroit, une centaine d'hectares dorment au soleil où les mauvaises herbes, chardons, orties, ronces et toutes sortes de plantes invasives profitent du soleil pour s'épanouir alors que des agriculteurs voudraient acquérir des terres proches des habitations. Un monde à l'envers où l'horloge tourne vers la gauche.

2. Un calcul excel :

En diminuant les surfaces constructibles de 87 hectares, la lecture fait apparaître une augmentation des zones agricoles de 200 hectares. C'est l'art et la manière de démontrer l'indémontrable calcul d'un tableau excel qui même avec son ancêtre, le multiplan, savait aligner les chiffres et les compter. Ces nouvelles terres libérées en agricole sont dispatchées sur le terrain sans pouvoir constituer une quelconque installation parmi des habitations qui les entourent. D'évidence, on passera de révision en révision du plan local local d'urbanisme où la commune laissera le soin de décider à une autre entité plus encore éloignée des terrains et des habitants, comme un élève n'ayant pas terminé correctement son devoir. Quant aux vieilles granges, désormais aptes à la culture agricole, il faudra passer par la phase du changement de destination ou, comme de nombreuses parcelles, les laisser lézarder au soleil laissant la végétation les envahir.

3. Augmenter pour augmenter :

Il est toujours facile de vouloir lutter contre l'étalement urbain en renforçant les constructions autour du bourg, surtout lorsque les décisionnaires n'y habitent pas mais profitent du soleil dans un cadre de vie loin des entassements de maisons ou d'immeubles dans les cités. C'est toujours plus facile de prêcher pour sa paroisse du haut d'une chaire sans s'y plonger dedans. Ce qu'il faut qu'ils fassent c'est abandonner leur périmètre en le vendant à d'autres pour se projeter dans les constructions proches les unes des autres. Dans le "faites ce que je vous dis mais ne faites pas comme moi" la vérité s'expose. Il n'est rien de plus facile que de s'imprégner soi-même du goût de ce visuel de maisons entassées pour avoir un avis réel de ses décisions. C'est un peu comme le cycliste qui découvre les bienfaits du vélo tout en roulant avec une voiture américaine, le même relatant les bienfaits de l'écologie roulant au diésel. A chacun de trouver son équilibre dans un monde un peu inversé.

4. Modification PLU ratifiée :

Les mots dans une ligne ont tous leur importance. Dire que la prescription était rendue nécessaire veut simplement dire qu'un correctif est apporté à la précédente mouture du PLU avec des changements de destination dans des hameaux cités. Plus tard d'autres hameaux y seront ajoutés comme une répétition à modifier et le secteur du terrain de football a été abandonné. Toutes les modifications sont stipulées en raison d'évolution, ce qui laisse entendre que ce PLU est en perpétuelle évolution sous un prétexte ou un autre. A quoi donc ces évolutions tiennent-elles puisque demain d'autres zones vont évoluer mais quel sens ou pour quelles raisons ? Les changements de destinations sont également en lice, même une ancienne porcherie démontrent une certaine évolution d'esprit où la modification servirait aussi à éviter à laisser des parcelles dormir au soleil et de tirer profit de la réalité sur le terrain, non pas sur un plan d'un bureau même s'il se dit d'études.

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5. Météo de Plonéour-Lanvern sur 7 jours :

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